Le Pirate

Vince Taylor

En 1973 il habitait Mâcon.
On l'avait rencontré au bistrot pour organiser un concert


Il sortait de plusieurs dépressions. On lui avait fait des électrochocs.
Il nous montre où on lui avait mis des électrodes


Suite à ce traitement l’annulaire et l'auriculaire de sa main droite étaient restés bloqués.


On pensait l'avoir convaincu de remonter sur scène mais il n'a jamais donné suite.

Mon père doit avoir un vinyle quelque part, que j'écoutais quand j'étais petit...

que tu n'étais pas grand
[et que tu] avais des culottes en fromage blanc

Des électro-chocs ça rigolait pas avec les bad boy à l'époque

A force de mettre les doigts dans les amplis ils avaient déjà une certaine accoutumance
Cela étant, belle rencontre bien racontée et mise en images orville ... ça donne des idées

Je comprend mieux pourquoi JH veut remettre les pendules à leur place

J'étais en plein dans l'époque "Kiri, le fromage des gastronomes en culottes courtes" ;)

Merci. Effectivement ils mettaient les doigts dans les amplis : Un rocker de trop

Epoque "Vol au dessus d'un nid de coucou" !

On a réussi à le faire rire, mais on voyait bien qu'il était fracassé à l'intérieur.

En temps que voisin, bien qu'un peu éloigné, je l'avais déjà entendu à travers les murs : jouer des morceaux de John Coltrane à l'accordéon peut être assez terrifiant.

Hiver 68/69 : ayant besoin d'argent pour payer son loyer, quelque loustic avait demandé au président de l'Université de Bourgogne de lui laisser l'usage de l’amphithéâtre Platon pour une soirée.
Compte tenu de l'époque et ne voulant pas passer pour un ringard à la mentalité rétrograde celui-ci avait accepté.

C'est ainsi que s'est tenu le happening "Claude Parle et ses potes"





A l'harmonica, le futur historien de la Métapsychique : Bertrand Méheust.



Quelques années plus tard à Dijon, en 1971 duo avec Jac Berrocal


Héditt : en liaison avec le premier sujet :hommage à Vince Taylor par Jac Berrocal (éloignez les enfants)

Quelques années plus tard à Paris, en 2011 au bistro.



Illustration sonore avec Toru Iwashita danseur de Butô

Je n'ai pas connu cette époque, mais merci !
Sans tomber dans le "c'était mieux avant", il me semble qu'il y avait alors une énergie créatrice supérieure, moins de barrières à l'expérimentation.

(Mince, je suis tombé dedans...)

Attention de ne pas être changé en statue de sel !
C'était mieux avant ...hier c'était pas mal non plus :

Hic et nunc

Hic !

...et ce n'est pas le moment de leur parler de "parité"

Mais si mais si .
On en parlait justement après avoir œuvré à l'intégration des minorités comme tu peux le constater.

Fin des années 70.
Hasard des rencontres... Ayant fait la connaissance d'une productrice d'émissions de télévision qui, elle, connaît beaucoup de monde, je me retrouve un beau jour chez Maxime à l'époque où il avait investi dans une superbe propriété près de Vendôme.
Il pouvait s'adonner à son loisir préféré, l'équitation.
Après un repas frugal il nous fit écouter du ...Brassens

Timbre au dos de la photographie ?

Demande de rectificatif ?

je n'avais pas ce genre d'idée à l'époque et aujourd'hui je me contente du petit plaisir de savoir que, finalement, ma photo avait eu quelque importance pour lui puisqu'il l'a conservée et utilisée pour illustrer des pages de sa vie. D'ailleurs des souvenirs de nos conversations en ce jour me font dire également que pour lui cette journée avait été importante ... mais c'est une autre histoire !
Que demander de plus ?

C'est bien.

très belle histoire, Tromer

Et puis, pour ta photo, il est fort possible qu'il a un peu oublié qui en est l'auteur.

Tromer a fière allure sur un cheval

Certainement, sinon Tromer aurait eu un exemplaire dédicacé.

Oui j'avais fière allure (mais je n'étais pas très fier. faris était gentil mais fougueux quand même !)
A la mort de ce cheval extraordinaire Maxime n'a plus voulu monter ...


Toutes les photos sauf l'avant dernière (Ifaune) sont des scans à plat de tirages papiers issus à l'époque de diapos (celles qu'on envoyait dans les petits sacs en papier à Sevran).
De mémoire je devais avoir un canon AE1 dont j'étais ravis et qui avait remplacé un Miranda

Cette semaine, en me promenant dans les bois je croise une silhouette vaguement familière.



Je m'approche...bon dieu mais c'est bien sûr : Arnaud Baumann !
39 ans et 2 mois que l'on ne s'était pas vu et on se reconnait au premier coup d'oeil.
Manifestement on n'a pas changé.

On a fêté ça.