Publié : mercredi 30 août 2017 à 10h57
Amoureux des beaux objets de la vie quotidienne, et encore plus du geste de l'artisan, en chemin entre les Alpes et Paris, (sans oublier le passage chez Aliénor), nous avons fait une halte à Thiers, avec l'espoir de visiter une coutellerie artisanale.
Après quelques essais infructueux et portes closes pour cause de congés d'été ou, pire, de crise économique ayant fermé les ateliers ancestraux, nous avons eu la chance de visiter la fabrique de couteaux F.Verdier, exactement comme on l'espérait.
Tout a commencé par un désir d'acheter une série de couteaux de table, directement à l'usine. Comme le modèle que nous souhaitions n'était pas disponible, F.Verdier nous a proposé de les terminer en direct, pour nous ! Et nous a gentiment ouvert son atelier.
Petit reportage en images (à l'ailfaune seulement, malheureusement...)
Les lames sont fabriquées à l'avance dans sa forge
Livrées brutes à son atelier pour être serties.
Les manches sont découpés, et pré-perçés
Puis sertis
Ici, en bois d'ébène
Nous voulions une série en bois de violette (une variété de palissandre)
Nous avons choisi, parmi les possibles, 6 couteaux de couleur homogène
Vue globale de l'atelier, avec les différents postes
Choix des courroies et des meules, selon le geste à accomplir
Pour la finition, nos couteaux ont été donnés au polissage des manches
Le résultat (ici, un couteau avec manche en bois d'olivier au milieu des nôtres)
Puis Frédéric Verdier, le patron en personne, inventeur de ce couteau, polit et aiguise les lames, d'un geste sûr
Les voici, prêts à être signés
La signature se fait par une gravure à l'électrolyse. Pour cela, la lame doit être nettoyée parfaitement, sans aucune trace de graisse.
Le couteau est alors positionné dans la machine à électrolyse, avec un gabarit pour la signature.
Les couteaux sont ensuite plantés dans un sable fin pour les laver du produit de l'électrolyse
Les voici, dans leur boîte de présentation, prêts à servir
Bon appétit !
(pour des tomates, pas la peine d'avoir de tels couteaux, me direz-vous... Mais pour l'inauguration des couteaux, nous n'avions pas de viande, et les boucheries étaient fermées...)
Après quelques essais infructueux et portes closes pour cause de congés d'été ou, pire, de crise économique ayant fermé les ateliers ancestraux, nous avons eu la chance de visiter la fabrique de couteaux F.Verdier, exactement comme on l'espérait.
Tout a commencé par un désir d'acheter une série de couteaux de table, directement à l'usine. Comme le modèle que nous souhaitions n'était pas disponible, F.Verdier nous a proposé de les terminer en direct, pour nous ! Et nous a gentiment ouvert son atelier.
Petit reportage en images (à l'ailfaune seulement, malheureusement...)
Les lames sont fabriquées à l'avance dans sa forge
Livrées brutes à son atelier pour être serties.
Les manches sont découpés, et pré-perçés
Puis sertis
Ici, en bois d'ébène
Nous voulions une série en bois de violette (une variété de palissandre)
Nous avons choisi, parmi les possibles, 6 couteaux de couleur homogène
Vue globale de l'atelier, avec les différents postes
Choix des courroies et des meules, selon le geste à accomplir
Pour la finition, nos couteaux ont été donnés au polissage des manches
Le résultat (ici, un couteau avec manche en bois d'olivier au milieu des nôtres)
Puis Frédéric Verdier, le patron en personne, inventeur de ce couteau, polit et aiguise les lames, d'un geste sûr
Les voici, prêts à être signés
La signature se fait par une gravure à l'électrolyse. Pour cela, la lame doit être nettoyée parfaitement, sans aucune trace de graisse.
Le couteau est alors positionné dans la machine à électrolyse, avec un gabarit pour la signature.
Les couteaux sont ensuite plantés dans un sable fin pour les laver du produit de l'électrolyse
Les voici, dans leur boîte de présentation, prêts à servir
Bon appétit !
(pour des tomates, pas la peine d'avoir de tels couteaux, me direz-vous... Mais pour l'inauguration des couteaux, nous n'avions pas de viande, et les boucheries étaient fermées...)