Publié : mardi 23 septembre 2014 à 10h39
Le RX100 est un compact, certes "haut de gamme" mais compact, ce qui signifie petit capteur (13,2 x 8,8, soit un demi APS-C) et petite taille (donc ergonomie tendance liliputienne).
On le voit ici à côté de son grand frère, sachant qu'il dispose d'un écran arrière orientable, d'un viseur OLED escamotable (avec niveau intégré et un affichage ultra-complet), d'un minuscule flash escamotable.
Côté fonctions, il dispose de tout pour être heureux depuis un mode tout manuel jusqu'à un diabolique mode "intelligent" - réellement bluffant, "mais comment fait-il pour deviner mes intentions ?! - en passant par la vidéo. Vous trouverez tout cela en détail dans les divers essais disponibles sur le web. Côté commandes, c'est très important pour un numérique, et bien ouf ! elles sont simples et intuitives : très peu de boutons, une molette qui tourne et offre en plus 4 contacteurs disposés en croix plus le central -, une bague tournante sur le barillet d'objectif. Qui commandent quoi ? c'est vous qui décidez !! Par exemple en manuel j'ai attribué l'ouverture à la bague d'objectif et la vitesse à la molette, le réglage ISO au contact gauche de la molette, et pour les menus priorités (diaph ou vitesse) la correction d'exposition au contact droit.
Le menu est d'une clarté confondante, je n'ai pratiquement pas utilisé le manuel. L'affichage de l'écran est lui aussi paramétrable, depuis l'austérité totale jusqu'à un déluge d'information, mais il faut signaler que l'information essentielle dans le contexte apparaît toujours clairement (gros caractères + couleurs). J'essaie de me rattacher à un univers connu - Canon ou M9 - pour ne pas être dépaysé.
La rapidité de mise en route est celle d'un très bon compact, déploiement de l'optique oblige : il faut donc oublier l'instantanéité des appareils haut de gamme. En revanche pas de latence au déclenchement. L'écriture carte est transparente, l'appareil est toujours disponible. Pour le transfert des fichiers on a le choix entre un câble micro-USB et le Wifi (si l'on n'est pas trop pressé). Mais le passage par l'application Sony est quasi obligatoire (j'ai eu des erreurs cartes à la pdv après avoir transféré de répertoire à répertoire), et donc sur Mac Maverick ou ultérieur, à savoir.
Les fichiers sont volumineux, 20 Mpx oblige ; en revanche premier choc pour moi : mon équipement de post-traitement ne connaît pas les fichiers raw du RX-100 au format .ARW. Je dois donc passer par Adobe DNG converter version 8.6 (donc Maverick). Deuxième choc : en comparaison avec les jpeg, les dits .dng sont très dégradés. Définition, netteté, colorimétrie, bruit, valeurs, contraste, tout est à revoir si on veut approcher le jpeg natif ! Le processeur "Exmor" tant vanté par Sony est effectivement un vrai sorcier. En revanche, je ne sais pas comment sont les raw natifs ARW, n'ayant pas pu les ouvrir.
Le viseur OLED est vraiment petit : il n'est pas toujours facile de viser avec des lunettes ; autre caractéristique déroutante : tant le viseur que l'écran donnent le préview de la photo à venir. Si vous êtes surexposé, ils sont blancs, sous-exposé ils sont noirs ! C'est certes pratique mais parfois un peu gênant. Si ça se trouve on peut changer le paramètre mais je n'ai pas été jusqu'à ce détail.
Ce que l'on comprend assez rapidement est que pour la plupart des images "courantes" et à la volée, le mode intelligent s'impose. La même chose pour les "canards boiteux", éclairage faible artificiel par exemple. En tout cas, même si l'on peut toujours reprendre la main, le mode intelligent vous souffle les trois paramètres de base ISO, ouverture et vitesse, et vous garantit une photo au bout du compte. Le bruit est superbement corrigé, à 6400 ISO les jpeg restent très bons.
Mais le mode Manuel (ou ses variantes Av et Tv) est très facile à utiliser. On se prend à rechercher le bokeh car le zoom "Zeiss" ouvre à 1,8 - 2,8.
Seul bémol : dans les situations à très grande dynamique d'éclairement, si on laisse faire l'appareil, il va sacrifier les hautes lumières sans barguigner. On a alors du crâmé définitif. Car côté dynamique, il ne faut pas attendre de miracles d'un capteur de ce format à 20 Mpx.
Côté mise au point, l'autofocus à détection de sujet fonctionne bien et vite ; pour le moment il a effectivement détecté les sujets sans erreur. On verra à l'usage si je passe en mode central à verrouillage.
Quelques images à venir prochainement… Il faut bien alimenter le suspense !
On le voit ici à côté de son grand frère, sachant qu'il dispose d'un écran arrière orientable, d'un viseur OLED escamotable (avec niveau intégré et un affichage ultra-complet), d'un minuscule flash escamotable.
Côté fonctions, il dispose de tout pour être heureux depuis un mode tout manuel jusqu'à un diabolique mode "intelligent" - réellement bluffant, "mais comment fait-il pour deviner mes intentions ?! - en passant par la vidéo. Vous trouverez tout cela en détail dans les divers essais disponibles sur le web. Côté commandes, c'est très important pour un numérique, et bien ouf ! elles sont simples et intuitives : très peu de boutons, une molette qui tourne et offre en plus 4 contacteurs disposés en croix plus le central -, une bague tournante sur le barillet d'objectif. Qui commandent quoi ? c'est vous qui décidez !! Par exemple en manuel j'ai attribué l'ouverture à la bague d'objectif et la vitesse à la molette, le réglage ISO au contact gauche de la molette, et pour les menus priorités (diaph ou vitesse) la correction d'exposition au contact droit.
Le menu est d'une clarté confondante, je n'ai pratiquement pas utilisé le manuel. L'affichage de l'écran est lui aussi paramétrable, depuis l'austérité totale jusqu'à un déluge d'information, mais il faut signaler que l'information essentielle dans le contexte apparaît toujours clairement (gros caractères + couleurs). J'essaie de me rattacher à un univers connu - Canon ou M9 - pour ne pas être dépaysé.
La rapidité de mise en route est celle d'un très bon compact, déploiement de l'optique oblige : il faut donc oublier l'instantanéité des appareils haut de gamme. En revanche pas de latence au déclenchement. L'écriture carte est transparente, l'appareil est toujours disponible. Pour le transfert des fichiers on a le choix entre un câble micro-USB et le Wifi (si l'on n'est pas trop pressé). Mais le passage par l'application Sony est quasi obligatoire (j'ai eu des erreurs cartes à la pdv après avoir transféré de répertoire à répertoire), et donc sur Mac Maverick ou ultérieur, à savoir.
Les fichiers sont volumineux, 20 Mpx oblige ; en revanche premier choc pour moi : mon équipement de post-traitement ne connaît pas les fichiers raw du RX-100 au format .ARW. Je dois donc passer par Adobe DNG converter version 8.6 (donc Maverick). Deuxième choc : en comparaison avec les jpeg, les dits .dng sont très dégradés. Définition, netteté, colorimétrie, bruit, valeurs, contraste, tout est à revoir si on veut approcher le jpeg natif ! Le processeur "Exmor" tant vanté par Sony est effectivement un vrai sorcier. En revanche, je ne sais pas comment sont les raw natifs ARW, n'ayant pas pu les ouvrir.
Le viseur OLED est vraiment petit : il n'est pas toujours facile de viser avec des lunettes ; autre caractéristique déroutante : tant le viseur que l'écran donnent le préview de la photo à venir. Si vous êtes surexposé, ils sont blancs, sous-exposé ils sont noirs ! C'est certes pratique mais parfois un peu gênant. Si ça se trouve on peut changer le paramètre mais je n'ai pas été jusqu'à ce détail.
Ce que l'on comprend assez rapidement est que pour la plupart des images "courantes" et à la volée, le mode intelligent s'impose. La même chose pour les "canards boiteux", éclairage faible artificiel par exemple. En tout cas, même si l'on peut toujours reprendre la main, le mode intelligent vous souffle les trois paramètres de base ISO, ouverture et vitesse, et vous garantit une photo au bout du compte. Le bruit est superbement corrigé, à 6400 ISO les jpeg restent très bons.
Mais le mode Manuel (ou ses variantes Av et Tv) est très facile à utiliser. On se prend à rechercher le bokeh car le zoom "Zeiss" ouvre à 1,8 - 2,8.
Seul bémol : dans les situations à très grande dynamique d'éclairement, si on laisse faire l'appareil, il va sacrifier les hautes lumières sans barguigner. On a alors du crâmé définitif. Car côté dynamique, il ne faut pas attendre de miracles d'un capteur de ce format à 20 Mpx.
Côté mise au point, l'autofocus à détection de sujet fonctionne bien et vite ; pour le moment il a effectivement détecté les sujets sans erreur. On verra à l'usage si je passe en mode central à verrouillage.
Quelques images à venir prochainement… Il faut bien alimenter le suspense !