Il y a une réflexion qui me vient souvent depuis que tu as commencé cette série : comme tu as utilisé un moyen aléatoire pour faire des reproductions volontairement médiocres au résultat incertain de clichés faits avec du bon matériel, les défauts de l'image sont ceux d'une dégradation d'un original
a priori de haute qualité.
Je pense que cela se voit, comme lorsqu'on fait une mauvaise photocopie d'un bel original.
Ce n'est pas du tout le même résultat que ce que donnerait une photo faite avec du matériel médiocre. Ce n'est pas le sujet qui est mal saisi par le procédé, mais la photographie elle-même.
Je me suis demandé quel était le poids de ce procédé dans la force des images que tu proposes.
C'est en y songeant que devant un sublime Raphaël,
la Vierge au rideau, visible à l'Alte Pinakothek de Munich, j'ai eu l'idée, samedi dernier, de le photographier dans de médiocres conditions : à la main levée, au 1/15
e de seconde sur du film noir et blanc 400 ISO.
Qu'en reste-t-il ?
Nikon F2AS - 1,8/50 Ai - Agfa APX-400