Eloge du carburateur
Publié : dimanche 5 décembre 2010 à 14h46
Le titre de ce fil est éponyme de l'ouvrage de Matthew Crawford (voir là ou encore là), consacré à la valeur en soi du travail manuel.
Depuis ma première jeunesse, assis dans un coin de l'atelier ou du garage dans lequel mon père bricolait, faisait ses rodages de soupape ou autres constructions mystérieuses, ou plus tard faisant du mécano en vrai avec moteurs et freins de 4L ou de 2CV, de la photo les doigts dans l'hyposulfite, ... il m'a été nécessaire de me confronter à la matière.
Entre autres restaurations, je me suis pris d'affection, l'année dernière, pour une pendulette dite "d'officier", un mouvement du 19ème siècle reposant sur un balancier à ressort, trouvée au fond d'un placard en débarrassant.
La pauvrette était fort sale.
Démontage complet, nettoyage, huilage, remontage...
Là ça va un peu mieux :
(sur la droite, le "coeur", à savoir le balancier à ressort)
Un dernier coup de chiffon...
Mais la pendulette a d'abord fait pschitt : probablement trop d'huile trop visqueuse, elle n'a pas voulu repartir. Dans un cas pareil, la patience s'impose : un an plus tard, elle est repartie à la première sollicitation. Trônant sur mon bureau, tictaquant vaillamment, elle est désormais en cours de réglage ...
Depuis ma première jeunesse, assis dans un coin de l'atelier ou du garage dans lequel mon père bricolait, faisait ses rodages de soupape ou autres constructions mystérieuses, ou plus tard faisant du mécano en vrai avec moteurs et freins de 4L ou de 2CV, de la photo les doigts dans l'hyposulfite, ... il m'a été nécessaire de me confronter à la matière.
Entre autres restaurations, je me suis pris d'affection, l'année dernière, pour une pendulette dite "d'officier", un mouvement du 19ème siècle reposant sur un balancier à ressort, trouvée au fond d'un placard en débarrassant.
La pauvrette était fort sale.
Démontage complet, nettoyage, huilage, remontage...
Là ça va un peu mieux :
(sur la droite, le "coeur", à savoir le balancier à ressort)
Un dernier coup de chiffon...
Mais la pendulette a d'abord fait pschitt : probablement trop d'huile trop visqueuse, elle n'a pas voulu repartir. Dans un cas pareil, la patience s'impose : un an plus tard, elle est repartie à la première sollicitation. Trônant sur mon bureau, tictaquant vaillamment, elle est désormais en cours de réglage ...