Oui, j'y ai fait allé plusieurs courts séjours entre début juin et début juillet.
La vue sur le Palais d'Hiver éclairé par les derniers rayons du soleil vers 23 heures depuis l'autre rive de la Néva a quelque chose de magique. Je n'ai pas de photo qui en rende justice.
Bien sûr quand la météo est bonne et que l'ile Vassilievsky n'est pas en travaux, c'est à dire qu'on peut s'approcher du quai. Ce qui n'était pas le cas cette année début juillet.
Par contre, je trouve dommage de gâcher un séjour comme ça par un passage au Marinsky. Je me suis laissé entrainer cette année contre mon gré à aller voir Le lac des cygnes dans un des hauts lieux du ballet petersbourgeois dont je ne souhaite pas me rappeler le nom. La chorégraphie, les décors et les costumes sont ringards et, à part les deux cygnes qui prenaient un certain plaisir à danser, le reste de la troupe faisait ça avec le même entrain que les gens qui nettoyent les sols des super marchés avec leur petite voiture électrique. J'ai le même souvenir de Tosca au Bolchoï en 90. La tradition de l'opéra et du ballet soviétique n'a pas l'air disposée à évoluer.
De même, à moins d'être nostalgique du RER vers 18 heures, on évitera les musées et autres palais où les touristes, organisés en escouades accompagnées, attendent leur tour pour passer au pas gymnastique, poussés par l'escouade suivante, devant les oeuvres qu'ils ont toujours rêvé de voir un jour. L'avantage du RER, c'est qu'on n' a pas besoin de réserver. Cette année, nous avions crû pouvoir faire une visite agréable de la maison de Pouchkine tout seuls comme des grands. Erreur, nous étions coincé entre deux escouades... La meilleure saison pour les musées est sans doute l'hiver. J'ai visité avec plaisir quelques salles de l'Hermitage avec un guide individuel en hiver, il est vrai que c'était au début des années 90 et que le tourisme était moins développé.
Vous descendez à la prochaine ?
Je maintiens néanmoins que c'est une des villes magiques de la planète. Pendant les nuits blanches, il n'y fait quasiment pas nuit. C'est la période où les pétrebourgeois ne se couchent pas: ils font des provisions de lumière. C'est la bonne époque pour s'y ballader, jour et nuit. J'adore cette ville.