Milou, le CO2 n'a pas de frontières...
Je mets dans le même sac les politiques et les communicants de tous bords qui vont, grâce à un vol spécialement prévu à cet effet et quelques tonnes de CO2, se faire photographier devant un front de glacier d'Alaska ou du Groenland, histoire de montrer qu'ils ont perçu tous les enjeux du dérèglement climatique. Alors qu'il suffit de prendre le petit train du Montenvers (ou de marcher quelques heures sur un sentier de montagne *) pour s'en rendre compte...
Manquerait plus qu'ils s'écrient
"Que d'eau ! Que d'eau !" en voyant le glacier fondre, et la boucle serait bouclée...
* ça me rappelle un vieux souvenir : descendant de la pointe de Celse Nière que j'avais gravie par l'arête W du couloir de Pélas Verney et l'arête E - belle petite course d'entraînement - j'avais croisé un Président de la République en exercice sur le sentier, avec à peine quelques gendarmes de montagne dans son escorte. Impensable maintenant !NB : contrairement aux informations que l'on voit fleurir ici ou là, ce ne sont pas des morceaux de banquise, sur le parvis du Panthéon. Nos brillants communicants semblent ne pas avoir compris la différence entre banquise et glacier...