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Salut aux Pirates!
Je propose en guise de présentation cet autoportrait décliné au fil d'une partie de pêche à la traîne (truites et ombles chevaliers), dont le résultat est laissé à votre haute sagacité… (Lac Léman, 31 janvier 2010, – 3 ou 4°, 12 cuillères ondulantes en profondeur, 8 cuillères en surface, env. 900 mètres de fil déroulé, 13,8 km parcourus, 1 litre de thé-kirsch, M8 et cron 28.) |
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JEB
(...)dont le résultat est laissé à votre haute sagacité…(...) (...)12 cuillères ondulantes en profondeur, 8 cuillères en surface, env. 900 mètres de fil déroulé, 13,8 km parcourus, 1 litre de thé-kirsch Et combien de poissons ??? Il ne devait pas faire si froid, va ! Tu n'as même pas eu besoin de casser la glace |
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Pas l'air d'avoir très chaud, cette dernière Tout ça pour passer chez le poissonnier | |
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Je me demandais depuis longtemps où était passée Tatayet.
http://krose.canalblog.com/images/tatayet1.jpg Maintenant je sais... |
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Je salue ces première photos postées sur le pirate par d'JEB
animé par des sentiments contradictoires Car en effet, si j'ai bien tout suivi, il s'agirait du récit d'un échec. Les pirates sont ils prêts à affronter une telle réalité, voici la première question qui me vient à l'esprit. Je salue néanmoins le travail de reportage fort abouti ; il n'aura pas échappé aux observateurs que le mâle visage du sujet souffre des atteintes du froid autant que de l'attente trompée. Je soupçonne l'auteur d'une certaine duplicité : il réussit par le truchement d'un récit photographique autant complet que jaculatoire à provoquer des sentiments complexes et divergeants chez ses lecteurs. S'agit-il du portrait d'un heureux homme qui occupe ses loisirs à canoter sur le lac fameux, ou d'un sombre appel à la compassion ? Mais peut-être fais-je fausse route. En effet, la mention d'un véritable sur-équipement est faite sans équivoque, pour un résultat assurément médiocre : s'agit-il alors d'un appel à notre conscience écologique, devant un lac dévasté et déserté par sa faune ? _________________ Je ne connaissais pas le thé-kirsch ; j'ai pas mal pratiqué la verveine-rhum, dite aussi verveine arrosée. |
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Ce qui m'a amusé ici, c'est, loin de tout appel à la compassion, l'idée de produire un récit de bredouille halieutique à travers la tronche du pêcheur se déconfitant au fil des heures. Sur le plan technique, pas si simple de se photographier le bras tendu, le M8 dans le creux de la main, sans que le bras et l'épaule se voient trop. Au delà de l'exercice de gymnastique du poignet et du pouce, c'est une forme d'autodérision qui s'est exprimée ici. J'aime ça. Rien de tel pour se saisir et se dessaisir judicieusement. En faisant accessoirement rire quelques copains.
Le thé-kirsch est insurpassable, bien chargé et sucré: avec du gruyère gras salé, ça permet de résister à tout! Avec du pruneau, ce n'est pas sale non plus! |
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La découverte matinale de cette série tant revigorante que réjouissante me met de bonne heure malgré la météo hivernale qui règne sur la Lorraine et un thé noir sans kirsch.
Par ailleurs, je suis heureux de retrouver Jeb en costume de Pirate d'eau douce |
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