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message de la kimadministration : pour ne pas casser le développement de ce rêve à plusieurs voix, j'ai coupé et déplacé la Ballade à la lune. Ici, Jules Vallès
Nuit de jeudi à vendredi, la pleine Lune s'annonce (serait-ce une Lune rousse?). Ballade à la lune C'était, dans la nuit brune, Sur le clocher jauni, La lune Comme un point sur un i. Lune, quel esprit sombre Promène au bout d'un fil, Dans l'ombre, Ta face et ton profil ? Es-tu l'oeil du ciel borgne ? Quel chérubin cafard Nous lorgne Sous ton masque blafard ? N'es-tu rien qu'une boule, Qu'un grand faucheux bien gras Qui roule Sans pattes et sans bras ? Es-tu, je t'en soupçonne, Le vieux cadran de fer Qui sonne L'heure aux damnés d'enfer ? Sur ton front qui voyage. Ce soir ont-ils compté Quel âge A leur éternité ? Est-ce un ver qui te ronge Quand ton disque noirci S'allonge En croissant rétréci ? Qui t'avait éborgnée, L'autre nuit ? T'étais-tu Cognée A quelque arbre pointu ? Car tu vins, pâle et morne Coller sur mes carreaux Ta corne À travers les barreaux. Va, lune moribonde, Le beau corps de Phébé La blonde Dans la mer est tombé. Tu n'en es que la face Et déjà, tout ridé, S'efface Ton front dépossédé. Rends-nous la chasseresse, Blanche, au sein virginal, Qui presse Quelque cerf matinal ! Oh ! sous le vert platane Sous les frais coudriers, Diane, Et ses grands lévriers ! Le chevreau noir qui doute, Pendu sur un rocher, L'écoute, L'écoute s'approcher. Et, suivant leurs curées, Par les vaux, par les blés, Les prées, Ses chiens s'en sont allés. Oh ! le soir, dans la brise, Phoebé, soeur d'Apollo, Surprise A l'ombre, un pied dans l'eau ! Phoebé qui, la nuit close, Aux lèvres d'un berger Se pose, Comme un oiseau léger. Lune, en notre mémoire, De tes belles amours L'histoire T'embellira toujours. Et toujours rajeunie, Tu seras du passant Bénie, Pleine lune ou croissant. T'aimera le vieux pâtre, Seul, tandis qu'à ton front D'albâtre Ses dogues aboieront. T'aimera le pilote Dans son grand bâtiment, Qui flotte, Sous le clair firmament ! Et la fillette preste Qui passe le buisson, Pied leste, En chantant sa chanson. Comme un ours à la chaîne, Toujours sous tes yeux bleus Se traîne L'océan montueux. Et qu'il vente ou qu'il neige Moi-même, chaque soir, Que fais-je, Venant ici m'asseoir ? Je viens voir à la brune, Sur le clocher jauni, La lune Comme un point sur un i. Peut-être quand déchante Quelque pauvre mari, Méchante, De loin tu lui souris. Dans sa douleur amère, Quand au gendre béni La mère Livre la clef du nid, Le pied dans sa pantoufle, Voilà l'époux tout prêt Qui souffle Le bougeoir indiscret. Au pudique hyménée La vierge qui se croit Menée, Grelotte en son lit froid, Mais monsieur tout en flamme Commence à rudoyer Madame, Qui commence à crier. " Ouf ! dit-il, je travaille, Ma bonne, et ne fais rien Qui vaille; Tu ne te tiens pas bien. " Et vite il se dépêche. Mais quel démon caché L'empêche De commettre un péché ? " Ah ! dit-il, prenons garde. Quel témoin curieux Regarde Avec ces deux grands yeux ? " Alfred de Musset C'est juste comme ça en passantta réflexion sur la lune Enfin évitons d'être comme la lune Et c'est, dans la nuit brune, Sur son clocher jauni, La lune Comme un point sur un i. |
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Et si on ressortait "La lune"
Je salue au passage Edouard H, mais également tous les invités, les inscrits, les invisibles... |
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Édité 1 fois par Tromer mardi 24 juin 2008 à 10h42 | ||
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Edith et suite et fin du 24 juin...
Bien entendu, les plus observateurs auront deviné. Ce n'est pas la lune dont nous parle le poète plus haut sur le fil. Mais un autre, Charles, n'a-t-il pas osé : Le soleil a rendez-vous avec la lune, Mais la lune n'y est pas, et le soleil l'attend... Amis de la poésie je vous salue. Je m'en vais continuer à poéter dans mon coin Bien sûr ce n'est pas la scène, ce n'est pas le boa de vingt-scènes... |
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Tromer Es blühen wunderschöne Rosen, in Göttingen, in Göttingen (deutsche Version !)Bien sûr ce n'est pas la scène, ce n'est pas le boa de vingt-scènes... |
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