le Pirate Forum

tum tum tum tum ... ici l'ombre ... les framboises parlent aux framboise ... tum tum tum tum

Et maintenant ... quelques mines anti personelles ...

tum tum tum tum

la confiture est dans la casserole ... je répépète ... la confiture est dans la casserole

le chaviro ... je récapépète ... le chaviro

le rotentacha " encore ? tip tip tip ( roulement de batterie ) " le rotentacha

la 404 est dans le parking ... allo allo ... la 404 est dans le parking ...

je suis soudain entre sommeil et sommeil ... je ne sais pas exactement mais une chose est sure ... je sommeille

et encore .. une somme eille ... rien à voir avec les sommes veillent ... qui en fait sont de vieilles économies en somme ... mais à bien y réfléchir, compte tenu de la somme de vieille qu'il y a dans le parking, je ne vois pas de raison qui me prouve qu'il faut que je me réveille ... d'ailleurs, la veille, oui ... la veille que la vieille en veille qui veille depuis la veille m'avait averti ... veille m'avait elle dit ... et ne sommeille ... tu verra qu'au matin ... la chose différente ... rien pigé !
le jour se lève ... bien sur la vieille lui avais dit à l'oreille ... c'est surement comme ça par tes veille que tu fais ton oseille ...

ben voui, dame m'avait elle répondu cette tordu ... ( elle était très vieille et très voutée)
c'te putain d'parking .. qui c'ti qu'il garde ... c'est moi que j'veille ... toute la nuit j'veille ... d'puis la veille ...

pfff elle me prends la tête c'te grosse ( oui, parcequ'elle est un peu gironde la gardienneuse ... )elle pourrait tout autant être Vaucluse ou Corse du sud ... ça ne changerais rien ...

je m'éloigne et laisse la vioque dans son délire ... c'est pas croyable ce que les gens peuvent raconter comme connerie ... je me dirige vers la bagnole ... il faudra tout de même que je pense à en trouver une autre ... c'est pas quelle est naze c'te bagnole, mais c'est plus très classe ... il ma faudrait un belle allemande
avec de longs cheveux blond, une forte poitrine et l'accent guttural des 6 ou 8 cylindres en ligne ...

je vais y penser ... au détour d'un pilier de béton, j'aperçois une ombre furtive que disparait rapidement en ayant entendu mes pas claquer sur le sol et qui raisonnaient dans le parking presque vide ...

sans ralentir le pas, je glisse la main dans l'intérieur de mon imper ( mastic bien sur ) le bout de mes doigt rentrent en contact avec le métal ( tiédit par ma douce chaleur corporelle), de mon 7.65 automatique, modèle spécial à chargeur allongé qui me permet 22 coups rien qu' avec le bout du doigt ( elle sont nombreuse à en rêver,) mais celui qui m'a fait cette modification ne peut rien faire pour personne désormais ...
je m'approche de caisse ... j'ai la crosse dans le creux de la main, je sort l'arme d'un geste rapide, et en deux enjambée, je suis à la hauteur de l'endroit où l'ombre avait disparue ... personne ....

??? je ne comprends rien de rien à tour ça ... j'ouvre la portière de la voiture ... un peu d'eau savonneuse coule ... je m'assois au volant, et pose le 7.65 sur le siège passager ... je laisse mon crane aller en arrière sur le repose tête ... je ferme les yeux ... je me laisse aller une seconde ...

j'ouvre les yeux d'un coup .... il fait noir ... où suis je là ..
tout me revient en cascade ... le rendez manqué ... la Diva dans sa baignoire ... le bain forcé ... la vieille qui veille et qui aurait pu jouer de la vielle ... l'ombre .. le 7.65 ... instinctivement, je pose la main sur le siège ... rien ... je me fouille il est là dans ma ceinture ???

dans le noir, mes yeux se font à la pénombre ... les traces jaune au sol du parking deviennent à peine visible

j'ouvre la portière ... à mis chemin elle heurte quelque chose de mou ... je force, et avec difficulté je m'extirpe de la voiture ...

le parking s'allume de toute ses néons .. j'entends des crissements de pneu qui résonnent ... je regarde par terre ... le corp de la gardienne du parking est là étendu, dans une marre de sang bleu ...

elle à un trou au milieu du front et ses yeux encore ouvert semblent dire " bonsoir ?? "

qu'est ce que c'est que c't'embrouille ... le met la main sur mon pétard ... il est encore chaud ... au bout du canon ... un silencieux de fabrication des pays de l'Est ... je n'utilise jamais de silencieux ...

bordel ... la voiture arrive vite dans l'allée du parking ... pas de doute , ça , c'est pour ma pomme ... je referme mon imper et je me glisse derrière la 404 ....

la grosse tire noire ralenti et se laisse glisser doucement jusqu'à ma hauteur ... j'ai le flingue en pogne ...

putain j'aime pas ça... mais alors j'aime pas ...

la grosse noire stoppe un peu brutalement ... elle a comme une mouvement de bateau ivre et les pneu poussent petit cri strident ...
le gars à coté du chauffeur sort doucement ... d'où ils sont ces types ... qu'est ce qu'ils me veulent ???

le gars, en costard vert à rayure jaune s'avance lentement ... il est équipé Luger et silencieux ...

des choses s'expliquent ... il s'avance, le flingue en avant .. je respire à petit coup, silencieusement ...

surtout, fait pas un bruit mon pote ... j'ai la trouille ... je suis pas en bonne position accroupi derrière la pigeot ... le gus regarde le corps au sol, le retourne d'un coup de pieds ... je vois briller par intermittence ses yeux lumineux derrière des lunettes de soleil ... il se penche à l'intérieur de la voiture par la porte restée ouverte ... regarde partout ... relève la tête ... s'attarde sur le rétro ...

d'un coup, j'ai tout pigé ... cet affreux vient de me repérer ... j'suis foutu ... merde de merde ...

je bondi d'un coup le pétard en avant ... le gus, en même temps ressort de la voiture ... je suis debout et j'ai une fraction de seconde d'avance sur lui mon flingue est déjà en ligne, le siens est encore dans la rotation ...
je défouraille comme un damné ...

doum ! doum ! doum ! doum ! doum ! doum !

le premier gus se prends une série de bastos en pleine poitrine ...
mes bullets sont survitaminées ... il en fait une over dose et s'écroule sans un mot ...
ses yeux clignottent rapidement et s'éteignent OUT ...

le champ est libre devant moi ... le chauffeur comprend, mais une peu tard ... deuxième salve ..
doum ! doum ! doum ! doum ! doum ! doum !

plop plop plop font celles qui l'atteignent

glig gling ding celles qui se retrouvent dans la carrosserie ...
le type reste figé un instant, puis tombe en avant sur le volant...


( bon là en principe, le klakson de met à faire un raffut du diable amplifié par le vide du parking ... ET BIEN NON !!!)

la bagnole se met à rouler tout doucement, et va se garer comme une fleur dans une place qui n'attendait qu'elle ... le mur la stoppe ...

je me pose sur le capot de 404 ... bordel ... je reprends mon souffle ... j'ai le palpitant à 5000
(une chance ... je connais quelqu'un qui s'occupe de cardio ... c'est cool)

je me dirige vers la grosse caisse, ... son moulin tourne toujours ... pout pout pout ... ça fume bleu et ça pue ...

par la vitre ouverte, je pousse le chauffeur qui s'affaisse sur le banquette qui n'en demandait pas tant ...je coupe le contact prends la clef ... je coupe aussi les phares ...

j'ouvre coffre ... immense ... un quatre places ... je charge le corps du mec ... et celui de la vieille qui ... bon ok !

je referme ... le coffre fait un bruit feutrer ... élégant tombeau sur roulette me dis je ...




je retourne à ma bagnole ... le sol brille par endroit, je fais gaffe de ne pas marcher dedans ... c'est toute même pas une raison pour pourrir la moquette ...

je m'assois ... je ferme les yeux et laisse aller ma tête en arrière ... un peu de détente ... pourquoi tout ça ...

j'ai du m'endormir ... je ne sais pas combien de temps ... il fait jour dehors ... je pose la main sur le siège à cote ... mon révolver est là, froid ...il n'a plus de silencieux ????
je me redresse d'un coup ....la grosse bagnole n'est plus là ...j'ouvre la portière d'un geste brusque pour sortir, mais je me ravise regarde le sol ... rien ...

j'entends des pas qui approchent .... je serre la crosse de mon feu ...

Et alors !!! z'avez dormi là ... fallait t'y qu'vous soyez fatigué ....

c'est la voix de la vieille ...

  
Le retour à l'extérieur fut pénible. Un vague souvenir d'avoir aperçu la 404 lui revenait à la mémoire. Quelle bourique cette poulette avec son Moulinex. Tout ça pour s'être pris en photo en pleine rue avec son téléphone... A croire qu'il ne pourrait jamais terminer cette mission. La nuit n'allait pas tarder à tomber et, afin de ne pas la prendre sur la tête, il décida d'entrer dans le premier parking venu. Ce ne fut pas long car, de façon étrange, il y avait des parkings pratiquement au pied de chaque immeuble. Il en choisit un bien ouvert, éclairé comme il faut, interdit au GPL et aux véhicules de plus de 1,75 m. La pente était raide alors il s'assis sur un carton trouvé près de l'entrée et, comme sur une luge, descendit jusqu'au troisième sous-sol étant donné que les deux premiers étaient tous pleins. Ce qui lui fit réaliser qu'il n'avait rien mangé depuis au moins 10h45... Quelle ironie, le carton sur lequel il venait de descendre était un emballage de pizza marguerite et olives noires. IL se souvint alors du carrelage du même noir de La Diva... sans savoir pourquoi il se mit à éclater de rire. La pensée de la belle au rideau de douche se percuta dans son esprit avec une chanson d'un chanteur hollandais bien connu et il se mit à entonner : La Diva, a a a, a a a a a a a a a a a ...( sur l'air de Vanina pour les experts en karaoké). A peine terminé le premier couplet il aperçu une rombière qui accourait avec un bâton à la main en gueulant "Ah vraiment c'est pas mon jour, un autre poivrot à présent..."
Il est bientôt 17h00. Vous êtes sur France Culture et on ne peut rien pour vous; fallait choisir Rire et Chansons

  
Pour éviter de se faire exploser la tête par la vignole il n'avait pas eu d'autre solution que de sauter dans la benne d'un vieux pick-up américain qui semblait attendre la mort au fond du troisième sous-sol. Miracle ou action de son ange gardien le vieux Ford démarra dans un crissement de pneus que seuls les cascadeurs sont capables de réaliser (moi-même je n'y arrive pas NDLR :D: ) Le cauchemard n'était visiblement pas fini, d'ailleurs il n'avait pas vu écrit END sur le drap blanc duquel surgissait toutes ces images qui, au moins contrastaient avec le carrelage de La Diva (toujours sur le même air La Diva a a a a, a a a, a a )
MFM Bientôt 19h30 l'alerte orange est maintenue sur le Sud Ouest.

  
Qui saurait dire où allait le mener cette escapade dans les ruelles sombres et malodorantes ? Le vibreur de son Nokia le fit revenir à la réalité. C'était elle, à n'en pas douter. Le texto était laconique. "Qu'est-ce que tu fous, ça fait au moins trois pages que je t'attends. J'ai froid !" Pour sûr il avait complètement oublié sa mission. Mais que faire ? Continuer à suivre la 404, expliquer au grand type qui la conduisait qu'il serait peut être temps de faire un break ? Mais en avait-il l'envie ? Après quoi courait-il lui même ? Le savait-il au moins? Le pik-up se rapprochait du derrière dodelinant de la vieille peugeot ; ça lui rappelait le bon temps, quand il descendait les rues de Menilmuche en faisant déraper les roues arrières dans les virages...
Soudain la 404 se mit à ralentir, sans doute allait-il pouvoir sauter et s'approcher de la portière. Un attroupement barrait la route. Une foule bigarrée et curieusement joyeuse. C'était pourtant lundi...
France Info. Comme nous l'annoncions dans notre bulletin de 22h15 la vague bleue ne mouillera pas les pieds des charentaises...

  
Zut ! je n’arrive pas à m’endormir …je saute de mon hamac et m’en vais boire un coup dans un petit café situé en face de la plage d’itapoã.
Un verre de bourbon et ma dernière particulares noire sans filtre m’aident à me detendré...

...En descendant une longue rue d’un vieux quartier de Valparaíso, je tombe sur la 404.
Elle est garée sous un lampadaire. Au volant, une femme blonde qui porte un pull noir à col roulé. Elle me fait signe de monter. La peugeot descend une pente qui va jusqu’au port. On est suvi de près par une vieille packard noire. La blonde sort de sa poche un pistolet, je crois reconnaître le conducteur de la packard, il me semble que c’est le même personnage louche que j'avais vu à Tokio. On abadonne la 404, et on remonte à pied la rue Ferrari. Il faut se cacher. La blonde me propose de passer la nuit à La Sebastiana, j’accepte volontiers!!


Fin d'un rêve très black & white, probablement à cause de la surdose de whisky.
Au café, on passe une chanson de Gilberto Gil;

É tanta coisa pra gente saber.
O que cantar, como andar, onde ir.
O que dizer, o que calar, a quem querer.

quando escutar um samba-canção.
Assim como: "Eu preciso aprender a ser só".
Reagir e ouvir o coração responder:
"Eu preciso aprender a só ser."
touche pas à mon hamac !
http://barnackla404.blogspot.com/

  
[É tanta coisa pra gente saber.
O que cantar, como andar, onde ir.
O que dizer, o que calar, a quem querer.

quando escutar um samba-canção.
Assim como: "Eu preciso aprender a ser só".
Reagir e ouvir o coração responder:
"Eu preciso aprender a só ser."
[/quote]
Manquait plus que ça ! Je croyais que l'autoradio de la Peugeot avait rendu l'âme (Non pas Lhâm 8) et voilà qu'il balance de la sique d'Amérique du Sud. A croire qu'il a envie de se faire repérer. Faut faire quelque chose sinon hors de question que je me repointe devant La D. sans lui rapporter ce pourquoi elle nous avait envoyé en mission. Quand je pense qu'une autre équipe se la coule douce en TGV, patin couffin.
Chouette le carrefour Belleville Menilmontant est saturé comme d'hab. Je saute du pik-up, en marchant accroupi je m'approche de la porte arrière droite de la Peugeot. ça y est, la main sur la poignée, je tire et j'ouvre. Merde un clébard est vautré sur la banquette arrière. Il est borgne et il pue l'alcool de menthe.
Vous êtes sur FIP. Les périphériques extérieurs et intérieurs sont saturés. Rue de Rivoli on roule au de la Place de la Bastille à la Concorde.

  
Non pas ça ! Juste au moment où il allait enfin le tenir, il se défile. Quelle poisse. Plus rien à espérer de ce côté. Roulé boulé acrobatique, réception pile poil derrière une poubelle. Sortir le Nokia, prévenir La D. Tout se bouscule à présent. Tant pire faut y aller.
"Patronne, désolé. Ai pas pu chopper le grand maigre. Vous devrez sortir de la douche sans nous. A plus. Bisous."
Radio Alpha. 16h45. Rama Yade au Quai d'Orsay. La soeur de Kirikou aux affaires étrangères ! Que du bonheur et pour demain, fête de la musique que du bon air

  
Un autre jour s’écoule lentement, beaucoup de monde cet apres-midi à la plage d’itapoã.
La nuit. Ma particulares s’éteint d’elle même dans un cendrier cinzano, je m’endors...

Il fait nuit aussi dans mon rêve. Nous traversons les alpes, destination : Milan.
Une enseigne lumineuse à côté de l’autoroute, on nous propose une petite chambre pour 20.000 lires la nuit. Pas mal ! de notre fenêtre, nous regardons le parking où il n’y a qu’une seule bagnole, la 404. Elle se repose, elle aussi :D
Le lendemain, on reprend la 404. La blonde est allongée dans le siège arrière pour faire une sieste... Tiens, tiens on est suivi par une vespa rouge. On change de cap. Direction Milano centre ville.
Nous nous réfugions dans la boîte de nuit il sottomarino giallo. Une grande envie de danser 8)
La voix de Rita Pavone chante;

non essere geloso
se con gli altri ballo il twist
non essere furioso se con gli altri ballo il rock
con te, con te
con te che sei la mia passiooone
io ballo il ballo del mattone


Fa caldo, vraiment, à itapoã.
touche pas à mon hamac !
http://barnackla404.blogspot.com/

  
Cette fois, ce n'était pas une chanson de Rita Pavone.

...sur un vieux tourne disques un slow annoncait la boum du samedi soir.

- Francesco, tu crois qu'elle va venir danser pour une fois, Nadia ?

La fiat dérape un peu à la sortie d'un virage

- Juan, tu rêvais ?

- Oui, et tu y étais ! Mais c'est très loin, tout blanc, presque irréel.




touche pas à mon hamac !
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